L’été 2024 marque un tournant pour la Côte d’Azur avec l’apparition de la première alerte orange canicule de l’année, émise par Météo France du 29 au 31 juillet. Ce phénomène, caractérisé par des températures nocturnes exceptionnellement élevées, a transformé les nuits en un véritable défi pour les résidents et les touristes. Les prévisions annoncent des températures nocturnes grimpant jusqu’à 27 degrés à Nice, bien au-dessus de la normale saisonnière de 21 degrés. Cette chaleur persistante est exacerbée par une Méditerranée anormalement chaude, avec des eaux atteignant 28 degrés en raison d’un anticyclone persistant et de l’absence de perturbations.
Les nuits tropicales, définies par des températures ne descendant pas en dessous de 20 degrés, sont devenues la norme. À Nice, ce phénomène est particulièrement prononcé, les bâtiments urbains retenant la chaleur accumulée durant la journée. Bien que les températures diurnes, atteignant 32 degrés, soient relativement supportables, l’humidité fait grimper le ressenti à 38 ou même 40 degrés. La situation est encore plus critique dans des villes comme Antibes et Lucéram, où des records de chaleur ont été enregistrés, notamment 29,8 degrés à 1 400 mètres d’altitude à Lucéram, un record pour un mois de juillet.
Face à cette chaleur accablante, de nombreux Niçois et touristes se tournent vers la Méditerranée pour se rafraîchir. Les bains de minuit sont devenus une pratique courante, offrant un répit bienvenu de la chaleur étouffante. Comme l’a rapporté BFMTV, les plages de Nice voient affluer des baigneurs cherchant à échapper à des logements surchauffés. Pour certains, c’est une alternative économique à l’utilisation coûteuse de la climatisation. Les témoignages des habitants soulignent une préférence pour passer les soirées à l’extérieur, profitant de la mer et de la compagnie des amis.
Météo France souligne que la vigilance orange canicule est adaptée aux particularités régionales, prenant en compte les habitudes locales et la sensibilité du territoire. Sur la Côte d’Azur, les températures nocturnes jouent un rôle crucial dans l’évaluation du risque. Bien que cette vague de chaleur soit prévue pour durer seulement deux à trois jours, les prévisions restent incertaines. Les orages sur le Mercantour ont commencé à apporter un soulagement temporaire sur les hauteurs, mais les vallées continuent de suffoquer sous des températures élevées.
En conclusion, cette période de canicule sur la Côte d’Azur met en lumière l’impact des conditions climatiques extrêmes sur le quotidien des habitants et des visiteurs. Les nuits tropicales, couplées à une mer Méditerranée surchauffée, créent une atmosphère difficilement supportable. Alors que les autorités et les services météorologiques continuent de surveiller la situation, les résidents s’adaptent en cherchant des moyens créatifs de se rafraîchir et de profiter malgré tout de l’été azuréen.